TERRORISME : FRANÇAIS, RÉVEILLEZ-VOUS, VOUS ÊTES GOUVERNÉS PAR DES INCOMPÉTENTS IRRESPONSABLES !
Ce matin, je suis en colère de plaider dans le désert devant les failles évidentes de notre dispositif de lutte contre le terrorisme islamiste que je dénonce depuis plusieurs années et de ne pas être entendu. Que faudra-t-il de plus que le sacrifice suprême d’un officier supérieur de gendarmerie pour que les Français prennent conscience de ce qui se dessine sous notre nez ? L’attentat de Trèbes vient signifier de manière éclatante l’échec de notre politique de prévention des actes terroristes. Il souligne la passivité, l’incompétence et l’irresponsabilité de nos gouvernants passés et actuels. Une remise à plat complète de notre dispositif antiterroriste sur notre sol s’impose. Les Français doivent l’exiger et dénoncer la prévarication des Cazeneuve, Valls, Hollande et, aujourd’hui, Philippe, Collomb et Macron.
Incompétence et irresponsabilité, d’abord. Redouane Lakdim, l’auteur des attaques, né au Maroc en 1992, aurait été naturalisé en 2004 car son père était devenu français. L’application de l’art 25-1 du Code civil aurait pu permettre de le déchoir de cette nationalité. Celui-ci prévoit le cas de l’individu qui « s’est livré au profit d’un État étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ». Cette qualification aurait déjà dû être élargie à la radicalisation islamiste en relation avec un groupe terroriste ou encore au rejet de la laïcité et de nos valeurs républicaines. Si monsieur Hollande avait fait voter une loi sur la déchéance de nationalité, comme ils s’y était engagé devant le Parlement réuni à Versailles au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, Redouane Lakdim aurait pu faire l’objet de cette déchéance et être expulsé vers le Maroc. Fiché S en 2014 pour radicalisation islamiste et son appartenance à la mouvance salafiste, il était aussi un homme très actif sur les réseaux sociaux salafistes.
C’est aussi l’échec de la surveillance des fichés S du haut du spectre par la DGSI, submergée par le nombre d’individus à surveiller. Et ce n’est pas ce service de renseignement qu’il faut incriminer, mais les responsables politiques qui le mettent dans cette situation. « Nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l’acte brusquement », a précisé Gérard Collomb ! Quel aveu d’échec cinglant ! Notre ministre de l’Intérieur ne maîtrise plus rien du tout. C’est aussi la grille des critères de dangerosité qui n’est plus adaptée devant le nombre en augmentation permanente des fichés S et au fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). C’est, in fine, l’échec du renseignement intérieur en général par manque de volonté politique de mener la guerre intérieure qui nous est déclarée.
Une remise à plat de notre politique antiterroriste s’impose donc à l’évidence. Il faut impérativement dégrossir le nombre d’individus à surveiller en amont, donc utiliser les leviers administratif et judiciaire en remettant à l’ordre du jour la perte et la déchéance de nationalité ainsi que l’expulsion des étrangers fichés S et au FSPRT. Mais d’autres mesures s’imposent également comme le croisement de certains fichiers renseignement et judiciaire, dès lors qu’il s’agit d’analyser les métadonnées et de les croiser et permettre aux services de renseignement de continuer à surveiller un suspect même après une mise en examen par un magistrat. L’interdiction du retour des djihadistes devrait également s’imposer alors que l’on s’apprête à en recueillir encore. Et que dire des centaines de djihadistes emprisonnés, imprévisibles et dissimulateurs, qui vont sortir de prison dans les mois et années à venir ! Il n’y a plus, actuellement, de débat national sur le sujet de la rétention judiciaire permettant de ne pas libérer un individu tant qu’il est considéré comme dangereux. À tout cela, Emmanuel Macron et sa pseudo-task force n’y pourront rien.
Source : Boulevard Voltaire
Ce matin, je suis en colère de plaider dans le désert devant les failles évidentes de notre dispositif de lutte contre le terrorisme islamiste que je dénonce depuis plusieurs années et de ne pas être entendu. Que faudra-t-il de plus que le sacrifice suprême d’un officier supérieur de gendarmerie pour que les Français prennent conscience de ce qui se dessine sous notre nez ? L’attentat de Trèbes vient signifier de manière éclatante l’échec de notre politique de prévention des actes terroristes. Il souligne la passivité, l’incompétence et l’irresponsabilité de nos gouvernants passés et actuels. Une remise à plat complète de notre dispositif antiterroriste sur notre sol s’impose. Les Français doivent l’exiger et dénoncer la prévarication des Cazeneuve, Valls, Hollande et, aujourd’hui, Philippe, Collomb et Macron.
Incompétence et irresponsabilité, d’abord. Redouane Lakdim, l’auteur des attaques, né au Maroc en 1992, aurait été naturalisé en 2004 car son père était devenu français. L’application de l’art 25-1 du Code civil aurait pu permettre de le déchoir de cette nationalité. Celui-ci prévoit le cas de l’individu qui « s’est livré au profit d’un État étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France ». Cette qualification aurait déjà dû être élargie à la radicalisation islamiste en relation avec un groupe terroriste ou encore au rejet de la laïcité et de nos valeurs républicaines. Si monsieur Hollande avait fait voter une loi sur la déchéance de nationalité, comme ils s’y était engagé devant le Parlement réuni à Versailles au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, Redouane Lakdim aurait pu faire l’objet de cette déchéance et être expulsé vers le Maroc. Fiché S en 2014 pour radicalisation islamiste et son appartenance à la mouvance salafiste, il était aussi un homme très actif sur les réseaux sociaux salafistes.
C’est aussi l’échec de la surveillance des fichés S du haut du spectre par la DGSI, submergée par le nombre d’individus à surveiller. Et ce n’est pas ce service de renseignement qu’il faut incriminer, mais les responsables politiques qui le mettent dans cette situation. « Nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l’acte brusquement », a précisé Gérard Collomb ! Quel aveu d’échec cinglant ! Notre ministre de l’Intérieur ne maîtrise plus rien du tout. C’est aussi la grille des critères de dangerosité qui n’est plus adaptée devant le nombre en augmentation permanente des fichés S et au fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). C’est, in fine, l’échec du renseignement intérieur en général par manque de volonté politique de mener la guerre intérieure qui nous est déclarée.
Une remise à plat de notre politique antiterroriste s’impose donc à l’évidence. Il faut impérativement dégrossir le nombre d’individus à surveiller en amont, donc utiliser les leviers administratif et judiciaire en remettant à l’ordre du jour la perte et la déchéance de nationalité ainsi que l’expulsion des étrangers fichés S et au FSPRT. Mais d’autres mesures s’imposent également comme le croisement de certains fichiers renseignement et judiciaire, dès lors qu’il s’agit d’analyser les métadonnées et de les croiser et permettre aux services de renseignement de continuer à surveiller un suspect même après une mise en examen par un magistrat. L’interdiction du retour des djihadistes devrait également s’imposer alors que l’on s’apprête à en recueillir encore. Et que dire des centaines de djihadistes emprisonnés, imprévisibles et dissimulateurs, qui vont sortir de prison dans les mois et années à venir ! Il n’y a plus, actuellement, de débat national sur le sujet de la rétention judiciaire permettant de ne pas libérer un individu tant qu’il est considéré comme dangereux. À tout cela, Emmanuel Macron et sa pseudo-task force n’y pourront rien.
Source : Boulevard Voltaire