L’Ukraine cheval de Troie des États-Unis et l’OTAN
par Gérard Brazon.
Une nouvelle guerre voulue par les USA se profile à l’horizon. Les États-Unis depuis leur constitution ne cessent de provoquer des guerres et semer le chaos partout dans le monde.
Il suffit de prendre une carte du monde, d’aller sur Google, et demander le nombre de guerre fomentées par les USA depuis 1775 jusqu’à nos jours. Des guerres contre les Indiens et leurs massacres jusqu’aux guerres en Asie et au Moyen-Orient.1
Il suffit de regarder les places fortes des USA à travers le monde pour comprendre que c’est bien les USA qui s’installent d’abord, la main sur le cœur, parlent de paix et s’imposent de gré ou de force. Les USA posent des jalons et avancent leurs pions. Les USA intimident et agressent au nom du libre commerce hier, au nom des « droits de l’homme » aujourd’hui. N’oublions jamais le sort que les USA nous promettaient si de Gaulle n’avait pas mis la main sur l’appareil administratif et refusé la monnaie de singe que les Américains avaient dans leurs bagages.
Dès 1941-1942, Washington avait prévu d’imposer à la France – comme aux futurs vaincus, Italie, Allemagne et Japon – un statut de protectorat, régi par un Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot). Ce gouvernement militaire américain des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie, sur le modèle fourni par les accords Darlan-Clark de novembre 1942.2
Aujourd’hui, la Russie est encerclée et les Occidentaux font mine de s’étonner.
La tentative la plus exemplaire de cette volonté de réduire la Russie, se traduit par la volonté d’utiliser l’Ukraine pour pousser encore plus loin les pions des USA en Europe de l’Est.
La Crimée en est un exemple frappant. Cette Crimée que toute personne ayant un minimum de connaissances historiques sait qu’elle appartient à la Russie depuis 1783.
Les Français le savent bien puisque nous nous sommes battus au côté de la perfide Albion contre l’Empire Russe en Crimée, et que cela nous a coûté plusieurs milliers de morts sous Napoléon III.
La Crimée3 fut offerte par un simple décret soviétique de Nikita Khrouchtchev à la République socialiste soviétique d’Ukraine en souvenir des crimes que Staline avait commis avant-guerre dans les années trente. (l‘Holodomor).
En 1991, après la chute de l’URSS, la Crimée obtient le statut de République autonome au sein de l’Ukraine indépendante, et Sébastopol devient une ville à statut spécial. Rappelons encore que la Crimée était Russe depuis 1783, du temps de l’Impératrice Catherine II.
Personne du temps de Khrouchtchev en Union soviétique n’aurait imaginé un seul instant, que tout l’Empire soviétique allait s’effondrer en laissant la place à des pays qui décideraient soit d’intégrer la Fédération de Russie, soit de prendre leur indépendance.
La nouvelle Ukraine indépendante, a pris pour argent comptant que la Crimée russe lui appartenait pleinement et vraiment, suite à un simple décret. Cette presqu’île est à majorité russe, elle parle le russe, se sent russe et pas du tout ukrainienne. Cette ville de Sébastopol, elle aussi, est russe ; et, plus important, la flotte russe y est puissante et assure encore aujourd’hui, la défense du sud-ouest de la Russie.
L’OTAN et les USA, en fomentant les prétendues révolutions roses ou oranges tentèrent de s’installer en Crimée, en convoitant les infrastructures maritimes Russes de Sébastopol. C’était à la fois inacceptable et intenable pour le pouvoir Russe d’accepter et de céder la Crimée à qui que ce soit. Comme c’est inacceptable de laisser l’OTAN et les USA s’installer en Ukraine.
L’Ukraine est un cheval de Troie. C’est par l’Ukraine et de ses guerres aux frontières de la Russie (notamment dans le Donbass) qu’il y a réellement un risque de guerre. Tout d’abord avec la Russie entraînant par la suite une OTAN qui piaffe d’impatience. Une OTAN dont la France fait partie grâce à Nicolas Sarkozy qui aura collectionné les bourdes au mieux, ou mis de l’huile sur les feux (Lybie, Géorgie, Ukraine, etc.).
La France est-elle prête à entrer dans un conflit européen ?
Est-ce que la France est prête à envoyer des soldats Français se faire tuer pour l’Ukraine, pour l’OTAN. La France devrait savoir, tout comme l’Allemagne, ce qu’il en coûte d’envahir la Russie.
En cas de conflit, les USA n’interviendront pas dans un premier temps. Les Américains l’ont déjà fait lors de la Première Guerre mondiale (1917), et lors de la Seconde (1943).
Les USA, à travers l’OTAN, feront comme d’habitude. Les Américains compteront les points et ils espèreront tirer les marrons du feu si cela devait tourner en défaveur de la Fédération de Russie.
Autre source d’un possible conflit avec cette fois la Chine
Tout se met en place pour tenter de réduire la Chine d’un milliard et quelques centaines de millions de chinois au pas. C’est l’histoire de la grenouille face au taureau.
Pour l’instant, les USA ont encore la main sur la Chine en termes de technologies, mais dans les dix ans qui viennent, ce sera terminé.
Quid d’une Russie nucléaire faisant alliance avec une Chine nucléaire.
Les « illuminés » de Bruxelles considèrent que les relations avec la Russie sont « au point mort ». À qui la faute ? Qui a décidé d’un embargo contre la Russie et au détriment au passage, des entreprises et des agriculteurs de l’Union européenne, particulièrement des agriculteurs Français ?
N’est-ce pas le président normal François Hollande qui renia la parole de la France en refusant d’honorer un contrat sur les Portes Hélicoptères fabriqués à Saint Nazaire ?
Madame Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe a véritablement insisté sur le fait que c’est bien l’Union européenne qui restait hostile. On sait désormais ce que valent ces z’élites européennes à la manière dont elles ont été traitées par Erdogan. Décidément, entre un Président charismatique comme Vladimir Poutine et sa directrice de l’information et de la presse du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Maria Zakharova, on ne fait pas le poids et à tous points de vue en les comparant à Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian. Ô rage et désespoir !
Combien de temps allons-nous accepter d’avoir des dirigeants Français totalement hors course et ridiculisant notre pays en allant le mettre dans une possible fournaise où nous, le peuple de France, n’avons rien à gagner ?
Nous devons unilatéralement, s’il le faut, renouer avec la Fédération de Russie. Mais les Français sont distraits par les restaurants clandestins, et sont tétanisés par un virus qui fait la une depuis plus d’un an. Pendant ce temps-là …
La Russie est notre partenaire, notre amie depuis des siècles, et en aucun cas les Américains. Ceux-ci n’ont fait depuis le début de leur existence, que des guerres pour asseoir leur hégémonie.
Source : Revue Méthode