Donald Trump accuse Macron de « lécher le cul » du président chinois, Xi Jinping

Suite aux propos du président français à bord de l’Airbus présidentiel à son retour de Chine, Macron avait déclaré que la France et l’Europe ne devaient pas se mêler du sujet de Taiwan et ne plus être les vassaux des États-Unis ni dépendre du dollar. Un retournement de veste qui fait la Une des rédactions américaines et a créé le trouble chez ses partenaires, à commencer par les États-Unis.

Déclaration de Macron dans l’Airbus présidentiel : « La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante […] Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taiwan ? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise. […] S’il y a une accélération de l’embrasement du duopole, […] nous n’aurons pas le temps ni les moyens de financer notre autonomie stratégique et deviendrons des vassaux ».

Alors que l’administration Biden avait voulu dédramatiser la situation le lundi 10 avril en estimant que les États-Unis entretenaient une “relation bilatérale formidable” avec la France, un autre son de cloche est venu de l’ancien président américain. En effet, Donald Trump a réagi sans détour lors d’une interview avec le présentateur de Fox News, Tucker Carlson. C’était sa première apparition dans les médias grand public depuis son inculpation à New York. Il a ainsi estimé que « Macron, qui est un ami, est avec la Chine en train de lui lécher le cul », en faisant allusion au président chinois, Xi Jinping.

L’ancien président américain Donald Trump a accusé l’administration Biden de ne pas être capable de garder ses alliés et a exprimé sa préoccupation quant à l’effondrement de l’Amérique. Selon lui, le monde est en train d’exploser et les États-Unis n’ont pas leur mot à dire. « Vous avez ce monde de fou, qui explose de partout et les États-Unis n’ont absolument pas leur mot à dire », a-t-il déclaré.

Pour Trump, le plus gros problème pour les États-Unis n’est pas la Chine, la Russie ou la Corée du Nord, mais plutôt ceux qui sont à l’intérieur de l’Amérique. « Quel est le plus gros problème ? Est-ce la Chine ? Serait-ce la Russie ? Peut-être la Corée du Nord ? Non, le plus gros problème est à l’intérieur. Ce sont ces malades radicaux », a-t-il déclaré lors de l’interview.

Source : Le Média en 4-4-2.