QUAND LOUIS XX PROPOSE À LA FRANCE UN RÉEL PROJET D’AVENIR

26.01.2018

« Attaquée à l’extérieur, rongée de l’intérieur par une crise morale qui lui fait renier son identité, notre pays, la France, est tenue de réussir à se reprendre. »

 

À l’occasion de la sinistre mort de Louis XVI qui a suscité à travers toute la France une émotion que les médias n’ont, bien sûr, pas remarquée, son descendant le plus direct, le prince Louis de Bourbon, a présenté ses vœux aux Français. Plus connu comme étant Louis XX, ainsi baptisé par Thierry Ardisson dès 1988 alors qu’il n’avait que douze ans, ce jeune et très empathique prince présente ainsi, chaque année, dans le silence de la très républicaine médiasphère, ses vœux qui sont pour lui une sorte de rencontre. « Elle fait partie de mon devoir de successeur légitime des rois dont l’histoire se confond avec celle de la France », a-t-il écrit.

Bien qu’éloigné par sa vie professionnelle, à Madrid, il tient beaucoup à tenir une place active en France, ne se contentant pas d’assister, comme il le souligne, à des cérémonies de mémoire, mais souhaitant que « ces cérémonies permettent de résister à la destructrice amnésie mémorielle instrumentalisée par ceux qui n’ont pas envie de voir la France fière d’elle-même et soucieuse de prolonger, dans l’avenir, le rôle de moteur qu’elle eut durant si longtemps ».

Louis veut aller de l’avant. Il est jeune, père de deux adorables jumeaux et une fort jolie princesse. Il veut prendre ses responsabilités et, s’il pouvait être le guide de notre jeunesse, il remplirait une partie de sa mission : « Il m’appartient, si je veux être digne de mes ancêtres, de contribuer à l’édification du présent et de l’avenir. » En restant fidèle à ce qu’était la nature de la royauté, il veut rendre ainsi service à tous, ce qui était la première action du roi, souligne t-il.

Alors, le prince Louis veut que la France réagisse. La France, c’est-à-dire chacun d’entre nous, et la famille en premier lieu, doit se battre pour retrouver ses valeurs : « N’ayant pas à me placer dans le contexte de promesses ou de programmes électoraux, il m’appartient de le rappeler », explique-t-il.

« Attaquée à l’extérieur et sur notre sol par un ennemi aussi insidieux que brutal et qui souvent trouve du renfort dans nos faiblesses et notre laxisme, rongée de l’intérieur par une crise morale qui lui fait parfois renier son identité, notre pays, la France, est tenue de réussir à se reprendre. »

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Comme cela est bien dit. On aimerait que nos républicains puissent s’exprimer ainsi mais, justement, ils sont républicains, descendants lointains des coupeurs de tête ! Alors, ce jeune prince a raison de regretter que le cadre dans lequel nous vivons s’effrite : « Ce cadre fait de beaucoup d’idéalisme, d’égoïsme et de matérialisme ne répond plus aux besoins de la société qui s’est prise dans ses propres contradictions. »

 

Il n’est pas tendre dans son constat d’échec. Alors, que propose-t-il ? De redessiner un monde nouveau, « ce qui demande de récréer une anthropologie donnant sa place à la gratuité».

« Abandonnons donc les constats et la nostalgie d’un temps qui n’est plus celui dans lequel nous vivons et encore moins celui de nos enfants ! Acceptons, enfin, de relever les défis de demain pour redonner du sens à nos actions présentes et futures. Redonnons à la jeunesse l’espérance, non pas celle des facilités matérielles mais celle de l’épanouissement de soi et des autres à commencer par la famille qui doit redevenir le socle principal de toute vie commune. »

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Louis XX, digne successeur de ces rois qui ont fait la France, pense que, « face aux nouveaux enjeux, il y a place pour un pays qui s’affirme avec son identité propre et ses valeurs. Déjà de nombreux d’entre vous en ont conscience : ceux qui entreprennent, ceux qui trouvent de nouveaux terrains sur lesquels le génie français peut se déployer ; ceux qui pensent que le Bien commun sera toujours supérieur aux égoïsmes ; ceux qui ont compris que la vie en société est préférable à tous les communautarismes, formes nouvelles des féodalités archaïques. »

Bien sûr, comme il le reconnaît lui-même, il n’est que le verbe, qu’une parole. Mais une parole qui a la puissance de n’avoir d’autre intérêt que celui de la France, son pays, sa patrie, son royaume.

 

 

Source : Boulevard Voltaire