Medvedev : la Russie frappera les centres de décision en cas d’attaques de Kiev

Vendredi, 3 juin, 2022 - 14:20

Le chef adjoint du Conseil de sécurité russe a déclaré que les forces armées russes « n’auront pas d’autre choix ».

Moscou frappera les centres de décision si Kiev utilise les armes reçues des Etats-Unis contre les territoires russes. C’est ce qu’a déclaré le chef adjoint du Conseil de sécurité russe, Dmitriy Medvedev, dans une interview accordée à la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera.

« Au cas où ces types d’armes seraient utilisés contre les territoires russes, les forces armées de notre pays n’auront d’autre choix que d’agir pour éliminer les centres de décision », a-t-il déclaré.

Le chef adjoint du Conseil de sécurité a souligné : « Tout le monde voit clairement quels sont ces centres – le ministère de la Défense, l’état-major général, et tout le reste ». « Mais nous devons comprendre que les centres de décision ultimes dans cette affaire, malheureusement, ne se trouvent même pas sur le territoire de Kiev. Il s’agit donc certainement d’une menace dont il faudra tenir compte », a souligné M. Medvedev.

Selon lui, Moscou a attiré l’attention sur le changement de position de Washington concernant les livraisons d’armes à l’Ukraine. « Au début, [le président américain Joe] Biden a dit qu’ils ne fourniraient pas de systèmes de roquettes à lancement multiple, MLRS, en particulier de portée élevée. Et puis cette position a été ajustée, et il a été annoncé que, dans tous les cas, certains types, comme les HIMARS, seront fournis », a expliqué le secrétaire adjoint russe du Conseil de sécurité.

Bien que, selon lui, ces MLRS « n’aient pas une aussi longue portée que d’autres systèmes, ils constituent néanmoins une menace évidente » pour la Russie. « Les Américains stipulent que ces systèmes ne seront utilisés que sur le territoire de l’Ukraine, mais pour des raisons évidentes, ils ne contrôlent pas ces décisions jusqu’au bout, du moins celles appliquées et prises par les autorités ukrainiennes. Il s’agit donc bien d’une menace, à laquelle nous devons répondre », a résumé M. Medvedev.

Source : TASS

traduction Avic pour Réseau International