L’escroquerie de la Covid-19
Les langues commencent à se délier. Et une fois de plus, je m’interroge sur le sondage Covid-19 qui affirme que 71 % des Français ne sont pas contre passer un Noël confiné.
Je n’arrive pas à comprendre l’intérêt qu’a un gouvernement à enfermer les Français chez eux et à fermer sans doute d’une façon pour nombre d’entre eux, sans doute, définitive les commerçants non alimentaires de nos villes. Il faut donc conclure que le trio Macron-Castex-Véran est soit un trio machiavélique, soit, comme le dit Pascal Praud sur CNews, tellement éloigné des préoccupations des Français qu’il décide selon la température hospitalière, se fondant sur des chiffres sujets à caution, et se moque éperdument de la vie économique et sociale de ses administrés.
Ce n’est pas en offrant une enveloppe de 20 milliards aux commerçants abandonnés derrière leurs rideaux de fer qu’ils vont les sauver. Que représente un chèque de 1.500 euros par mois pour un magasin de vêtements qui vient de dépenser 60.000 euros pour son fonds et qui a bien peu de chance d’écouler ce stock d’hiver l’année prochaine ?
Il est insensé que M. Castex ait personnellement appelé le maire de Salbris la veille de son interview sur TF1-LCI après avoir été alerté par le message Facebook qui mettait en scène la centaine de petits commerçants de sa petite ville. Ce maire, comme de nombreux autres maires, n’avait qu’un but : sauver la vie économique et sociale de ses administrés. Le lendemain, ce maire, Alexandre Avril, a écouté avec stupéfaction les décisions de celui qui, la veille, l’avait assuré qu’il trouverait « une solution équitable ». M. Avril, sur Sud Radio, raconte qu’il ne comprend pas, par exemple, que le petit magasin d’informatique de Salbris ait dû fermer, ce qui va obliger les habitants à faire 100 kilomètres pour se rendre à la FNAC faire réparer ou acheter un ordinateur. Folie pure d’un politique dont les décisions sont totalement dénuées de bon sens. Car tous ces petits commerçants ont mis tout leur cœur à respecter les consignes sanitaires pour accueillir un minimum de clients à la fois. Preuve que M. Castex n’a pas confiance en eux.
Et que dire de ces chiffres de mortalité et de cas avérés sur lesquels se fonde notre Premier ministre… même si, effectivement, les lits de réanimation vont sûrement arriver à saturation avant la fin de l’année, sans que les effets couvre-feu ou confinement s’en fassent ressentir. Olivier Véran aurait-il oublié de lui rappeler que, chaque année à la même époque, les hôpitaux sont surchargés pour cause de grippe et autres pathologies aggravées par l’hiver ? Sans compter que les langues se délient : plusieurs médecins affirment que parmi leurs malades, certains succombent officiellement de la Covid-19 alors que ce virus n’est qu’un des facteurs de leur décès. Dans quel intérêt ?
Le pouvoir avait annoncé que 12.000 lits seraient disponibles en cas de seconde vague. L’hôpital public n’en compte toujours que 5.800, comme au début de la pandémie. Quid des 115.000 lits des cliniques privées, dont plusieurs centaines voire milliers pourraient recevoir les urgences ?
Décidément, M. Castex, qui, le doigt levé, nous menace de la pire période, n’est pas le meilleur Premier ministre dont la France aurait pu rêver. Il aurait peut-être fait un bon préfet…
Source : Boulevard Voltaire