Venezuela : Les preuves de l’implication de Juan Guaidó dans le terrorisme contre le pays
Samedi, le vice-président de secteur de la Communication, de la culture et du Tourisme, Jorge Rodríguez, a donné des détails sur le plan de recrutement, d’entraînement et la méthode d’opération d’un groupe de terroristes financés et organisés par Juan Guaidó et des membres de Volonté Populaire qui envisageaient d’assassiner des dirigeants politiques et de déstabiliser la paix et la tranquillité de la République.
Rodríguez a dénoncé le fait que des groupes paramilitaires entraînés en Colombie ont réussi à entrer au Venezuela après le 23 février : « Ces assassins ont été déplacés vers la Colombie pour entrer au Venezuela par ses frontières. » La formation de groupes de 8 à 10 équipes de tueurs à gages en provenance du Nicaragua, du Honduras et du Salvador, des groupes de 8 personnes, qui étaient entraînés en Colombie pour entrer en territoire vénézuélien et réaliser des actes terroristes. »
« A la suite de la fermeture de la frontière, tous les groupes de tueurs à gages n’ont pas réussi à entrer au Venezuela mais au moins la moitié de ces assassins ont réussi à entrer, » a déclaré le ministre. Il a souligné que les autorités vénézuéliennes recherchent ce groupe de tueurs à gages : « Nous avons identifié certains paramilitaires qui sont entrés au Venezuela, nous les recherchons par les airs, la mer et la terre. »
Jorge Rodríguez a précisé que les conversations trouvées sur le téléphone de Roberto Marrero (l’intermédiaire entre Guaidó et les tueurs à gages) qui a été récemment arrêté par le SEBIN ont mis en évidence qu’il conspirait avec Guaidó pour gérer le financement d’actes terroristes.
Parmi les actes planifiés par cette cellule terroriste, il y a des assassinats sélectifs de dirigeants politiques (il y avait même une liste de ceux qu’ils devaient assassiner), de nouveaux attentats, des explosions de rames du métro de Caracas, des attaques du téléphérique de Caracas, la création de faux positifs, l’organisation d’une grève générale, une attaque du Palais de Miraflores et des actes terroristes planifiés par « El Agricultor, » déjà identifié par les autorités.
Le financement de ces paramilitaires provient de fonds de l’Etat vénézuélien gelé par la banque internationale dans différents pays sur ordre du Gouvernement des Etats-Unis. Dans les chats trouvés sur son téléphone portable, on trouve en particulier le cas de Refidomsa PDV Caraïbes. Rodríguez a rappelé que les humoristes russes Vovan et Lexus, en se faisant passer pour le président de la Suisse, ont fait reconnaître à Guaidó qu’il avait sur l’un de ses comptes l’argent de comptes de l’Etat vénézuélien.
Rodríguez a aussi mentionné un chat entre Roberto Marrero et une personne identifiée comme “Rosana de Cúcuta” qui lui dit que l’argent pour engager les tueurs à gages n’est pas suffisant et il s’engage à payer entre 500 000 et 700 000 dollars par jour pour engager ces personnes.
Ces objectifs ont été définis par ce qu’on appelle « l’Etat major des terroristes » composé par Gavilán (Leopoldo López), Carlos Vequio Fernando Martínez Motola, Freddy Guevara (chef de la propagande de Guaidó), Juan Andrés Mejia, Roberto Marrero, Alias Roxana (qui opérait de Cúcuta) et Sergio Vergara, parmi d’autres membres de Volonté Populaire qui, avec Juan Guaidó, planifiaient les actions évoquées précédemment.
Arrestation de “Neco”, le chef des tueurs à gages liés à Volonté Populaire
Après sa conférence de presse, Rodríguez a fait savoir dans un message publié sur son compte Twitter qu’un citoyen de nationalité colombienne lié aux plans terroristes que la droite cherchait à appliquer dans les prochains jours au Venezuela avait été arrêté.
« A propos de la précédente dénonciation, nous informons qu’un chef paramilitaire parmi les plus recherchés Colombie: Wilfrido Torres Gómez, alias Neco, a été arrêté. C’est l’un des chefs des tueurs à gages que l’extrême-droite a fait entrer de Colombie. Recherché par Interpol avec un code bleu pour homicide et assassinats commandités, » a écrit Rodríguez qui a joint des photos du registre d’identification du chef paramilitaire.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos
Source : Réseau International