Les accusations hasardeuses des Démocrates contre Kavanaugh
Pour abattre le candidat de Donald Trump au poste vacant à la Cour suprême des Etats-Unis, tous les moyens sont bons, quitte à enterrer les principes sur lesquels est fondée la démocratie américaine. L’enjeu est de taille, car avec le juge Brett Kavanaugh à la Cour suprême, celle-ci compterait désormais plus de juges constitutionnalistes, c’est-à-dire favorable à une interprétation stricte de la constitution américaine, que de juges militants, c’est-à-dire capables de faire dire à la constitution de 1787 qu’elle rend obligatoire la légalisation de l’avortement et du « mariage gay » dans les cinquante Etats fédérés.
Ce qui est en jeu, c’est un retour à l’équilibre des trois pouvoirs et à la démocratie. Mais la gauche radicale américaine, qui englobe aujourd’hui un Parti démocrate en pleine dérive, ne l’entend pas de cette oreille. Voilà donc Kavanaugh accusé de tentative de viol par une enseignante universitaire de Californie. Une tentative de viol qui se serait déroulée il y a… 36 ans environ. Environ, car cette brave dame, qui est par ailleurs une sympathisante active du Parti démocrate et qui a tenté au départ de rendre ses accusations publiques tout en conservant l’anonymat, n’est plus tout à fait sûre du lieu ni de la date exacte, et comme elle n’a pas souhaité porter plainte à l’époque… En outre, trois témoins désignés par l’accusatrice de Kavanaugh comme ayant été présents à la soirée où le candidat de Donald Trump à la Cour suprême l’aurait agressée sexuellement démentent avoir participé à une telle soirée en présence de l’accusatrice et de l’accusé. Parmi ces trois témoins, une amie d’enfance de l’accusatrice assure n’avoir jamais fréquenté aucune soirée où se serait trouvé Kavanaugh.
Qu’à cela ne tienne ! Vague #MeToo oblige, non seulement les accusations de Christine Blasey Ford sont forcément vraies, puisqu’elle est une femme et que Brett Kavanaugh est un homme, mais en plus, tous les hommes sont priés de croire l’accusatrice pour se faire pardonner leur responsabilité collective, puisque ce sont des hommes comme Kavanaugh. C’est en substance la position défendue à haute voix par la sénatrice démocrate Mazie Hirono, et elle n’est pas la seule dans son parti à tenir un tel discours.
Mais Mme Ford étant malgré tout de moins en moins crédible, la gauche américaine s’est trouvé une autre victime à brandir contre Kavanaugh, depuis dimanche dernier : une certaine Deborah Ramirez, qui aurait été harcelée sexuellement par Brett Kavanaugh il y a… 35 ans. Alors que la première accusatrice était élève dans le même lycée catholique que Kavanaugh, la deuxième était une étudiante de sa classe à Yale. Ses souvenirs sont également très vagues, paraît-il à cause de l’abus d’alcool le soir où ce salaud de Brett lui aurait montré son sexe. Ce n’est d’ailleurs que maintenant qu’elle s’est souvenue qu’il s’agissait de Brett Kavanaugh, mais elle refuse de venir déposer sous serment devant la Commission du Sénat où tout mensonge serait passible de prison.
La raison des méthodes bien peu démocratiques employées par les Démocrates, c’est qu’il y aura les élections législatives le 6 novembre prochain. S’ils se retrouvent majoritaires au Sénat, ils pourront alors obliger Trump à choisir un candidat qui leur convient.
Source : Salon Beige