Comment Tikhanovskaya veut ouvrir la voie coloniale à la Biélorussie

Mercredi, 26 août, 2020 - 10:04

Il n'y a aucun doute, l'opposition biélorusse, avec Svetlana Tikhanovskaya, a un leader d'une qualité exceptionnelle. En tout cas, parfaitement dans l'air du temps. Alors qu'elle demande aux chefs d'Etat étrangers de ne pas reconnaître sa défaite électorale, prévue par les estimations de vote, qu'elle demande le départ de Loukachenko, Svetlana Tikhanovskaya ne prévoit pas de se présenter en cas d'organisation de nouvelles élections. Autrement dit, elle n'est pas là pour proposer un autre cours pour la Biélorussie, elle est là pour détruire. De quel leader de l'opposition parle-t-on ? A chaque nouveau Maïdan, la qualité des marionnettes est en chute, finalement Tikhanovskaya n'est là que pour conduire la Biélorussie sur la voie de la colonisation directe. Elle doit en parler aujourd'hui avec le vice-secrétaire d'Etat américain.

Nous avions déjà parlé du parcours très original de Svetalana Tikhanovskyaya pour prétendre à un poste de président, sans n'avoir jamais fait de politique (voir notre texte ici). La technologie est bien rodée : mettre en place quelqu'un qui n'a aucune chance de gagner, ainsi quand il perd, il crie haut et fort à la manipulation des élections, ce que le monde global soutient avec joie et bonheur, par l'intermédiaire de ses médias et de ses dirigeants-fantômes.

 

Or, ces figures d'un instant n'ont aucune carrure politique etmême ce triste spectacle demande des acteurs d'un autre rang. Revenons à notre chère égérie portée aux nues par les médias main stream, reprenant docilement le discours du monde global.

 

Lors de sa conférence de presse donnée en Lituanie, lorsqu'un journaliste lui demande pourquoi, avec des estimations de vote au maximum à 13%, elle estime avoir gagné les élections, Tikhanovskaya, sortie promptement de sa zone de confort vilnusienne, panique, refuse de répondre et les services d'ordre sortent manu militari ce journaliste, qui ose poser une question sensée. Il est vrai qu'il est plus facile d'enregistrer des vidéos en anglais ...

 

Cela n'aurait pourtant pas été difficile de trouver quelque chose à dire. Ou bien pense-t-elle qu'un chef d'Etat n'aura jamais à répondre à aucune question délicate ?

 

En fait, c'est beaucoup plus simple, elle ne veut pas être élue.Car, après que son état-major ait déclaré, comme nous l'avions souligné, qu'ils ne demandent aucun nouveau décompte et aucun deuxième tour, Svetlana Tikhanovskaya, ne voulant prendre aucun risque, a déclaré que même si de nouvelles élections étaient organisées, elle n'y participerait pas.

 

Bref, une candidate estimée au mieux à 13%, perd des élections avec un score à peu près équivalent, conteste les résultats, mais ne veut pas accéder au pouvoir. C'est ça, ce qu'on appelle un leader politique aujourd'hui ? A chaque nouvelle ingérence, le niveau des marionnettes est en chute libre. Au moins en Ukraine, ceux qui étaient sur le Maïdan voulaient le pouvoir. 

 

Elle, elle n'est là que pour détruire. Et puisque le tireur de ficelle arrive en Lituanie pour donner ses ordres, Tikhanovskaya rencontrera Stephen Biegun, le vice-secrétaire d'Etat, pour discuter de la suite. 

 

Ainsi, dans la chaîne de l'ingérence, après le stade du Maïdan, nous revenons aux politiques coloniales directes.Puisqu'elle ne veut pas le pouvoir elle l'offre à une puissance extérieure. C'est beau le progrès!

 

Source : Russie Politics