Biélorussie : auprès de dirigeants européens, Poutine juge «inacceptable» toute ingérence extérieure
Emmanuel Macron donne des leçons de moralité à son homologue Lukachenko sur la gestion des violences policières lors des manifestations en cours en Biélorussie.
Pour rappel, voici comment Macron règle le problème des manifestations en France :
(NDLR)
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Le président russe Vladimir Poutine s'est entretenu avec Emmanuel Macron, Angela Merkel et Charles Michel lors d'échanges téléphoniques concernant la crise politique en Biélorussie. Il a notamment mis en garde contre les ingérences extérieures.
En amont du sommet européen consacré à la situation biélorusse qui se tiendra le 19 août et réunira les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne, le président russe, Vladimir Poutine, s'est entretenu avec plusieurs dirigeants européens.
Après son entretien avec le chef d'Etat français, Emmanuel Macron, le Kremlin a fait savoir dans un communiqué que Vladimir Poutine avait souligné que «l'ingérence dans les affaires intérieures de la Biélorussie» et la «pression extérieure sur les dirigeants biélorusses» étaient «inacceptables» avant d'ajouter : «Les deux parties ont exprimé le souhait d'une solution rapide aux problèmes qui sont survenus.»
Emmanuel Macron a de son côté mis en exergue durant la discussion le «rôle constructif» que souhaite jouer l'Union européenne «pour que les violences à l'égard de la population cessent immédiatement et qu'une solution politique puisse se dégager au plus vite, dans le respect des aspirations exprimées pacifiquement et massivement depuis plusieurs jours», selon une communication de la présidence française.
Au cours d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande, Angela Merkel, le président russe a réitéré sa mise en garde contre toute ingérence extérieure, qui pourrait «faire monter les tensions». La chancelière Angela Merkel a de son côté déclaré à Vladimir Poutine que le gouvernement d'Alexandre Loukachenko devait «cesser de recourir à la violence contre des manifestants pacifiques, entamer undialogue avec l'opposition et libérer immédiatement les prisonniers politiques».
Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est également entretenu avec le chef d'Etat russe. «Je viens de discuter de la situation en Biélorussie avec le président Poutine de Russie. Seul un dialogue pacifique et véritablement inclusif peut résoudre la crise», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Les ministres de l'Union européenne ont convenu le 14 août de dresser une liste d'objectifs pour une nouvelle série de sanctions. Le Kremlin espère quant à lui «normalisation rapide de la situation». Le 16 août, Vladimir Poutine a proposé l'aide de la Russie dans le cadre des traités liant son pays et la Biélorussie.
Source : RT France