Russie – Le FSB a arrêté des hommes qui voulaient enlever un ancien chef du Donbass pour le SBU
Alors que les fausses accusations, portées à l’encontre de la Russie sur l’abattage du
MH 17, tombent les unes après les autres devant la réalité des preuves, l’entité belliqueuse et terroriste d’Ukraine ne recule devant rien pour accréditer sa thèse initiale (NDLR)
Fin juillet, des malfrats russes travaillant pour le SBU (service secret ukrainien) ont tenté d’enlever en Russie un homme originaire du Donbass pour l’envoyer ensuite illégalement en Ukraine. Le FSB (service secret russe) les a arrêtés, etdécouvert qu’ils avaient plusieurs cibles parmi d’anciens officiels du Donbass à enlever ou à assassiner en Russie.
Bien que les faits se soient déroulés fin juillet, le FSB n’a révélé l’information qu’aujourd’hui, 20 août 2020, afin de remonter le réseau responsable de cette tentative d’enlèvement.
D’après les informations publiées par le FSB l’action a été organisée et coordonnée par deux Ukrainiens : Andreï Baïdala et Igor Michtchenko. Baïdala travaille de manière « indépendante » pour le SBU, la Direction principale du renseignement du ministère ukrainien de la Défense, et la 5e direction du Département de contre-espionnage du SBU, sous le pseudo « Chved » (le « Suédois »).
Le nom de Baïdala apparaît dans plusieurs dossiers criminels en RPD (République Populaire de Donetsk), comme organisateur d’attaques terroristes à Donetsk, y compris celle qui a coûté la vie au chef de la République, Alexandre Zakhartchenko.
Afin de créer un « alibi », le SBU a annoncé le mois dernier dans les médias que Baïdala avait été arrêté pour détention illégale d’armes. Sauf qu’en réalité il supervisait cette opération d’enlèvement à distance, depuis l’Ukraine.
Baïdala et Michtchenko auraient agi sur instruction et sous la direction du chef du département de contre-espionnage du SBU, Rousnak, et du chef de la 5e direction du département de contre-espionnage du SBU, Poklad. La 4e division de cedépartement serait aussi impliquée, au vu de l’utilisation de criminels comme « sous-traitants » pour cette mission.
Deux groupes de criminels russes auraient été formés par Baïdala et Michtchenko pour cette opération qui devait leur rapporter 200 000 dollars, dont 50 000 payés d’avance.
D’après des informations communiquées par les journalistes du projet Wargonzo, la voiture utilisée par les criminels pour la tentative d’enlèvement en Russie d’un citoyen originaire du Donbass, a été achetée et enregistrée à Kaliningrad, où plusieurs agents du SBU seraient entrés avec l’aide des services secrets polonais.
Et le 30 juillet 2020, ils sont passés à l’action dans la région de Moscou. Sous prétexte d’aller faire visiter un bien immobilier qui était à vendre, les criminels ont fait entrer la cible dans leur voiture, et ont tenté de le neutraliser avec un pistolet à impulsion électrique, mais l’homme résiste et s’échappe du véhicule. Le FSB arrête alors sept Russes impliqués dans cette tentative d’enlèvement : T. B. Makarov, M. S. Michtchenko, O. D. Kormitch, M. I. Pyzine, E. A. Moroz, et V. V. Dolgov.
Presque tous ont avoué une fois arrêtés et en présence de leur avocat, et donné les détails du plan d’enlèvement.
D’après les informations fournies par le FSB, leur première victime n’était pas la seule sur leur liste. Le groupe de criminels avait préparé plusieurs enlèvements et assassinats en Russie.
Le nom de l’homme qu’ils ont tenté d’enlever et des autres victimes potentielles n’a pas été communiqué, mais les journalistes de Wargonzo et de RIA FAN ont obtenu ces informations.
L’homme qu’ils ont tenté d’enlever en premier serait Roman Volianiouk, un ancien adjudant du MGB (service de sécurité) de la RPD. Et le suivant sur la liste était l’ancien Premier ministre de la RPD, Alexandre Borodaï, suivi de l’ancien chef du MGB de la RPD, Andreï Pintchouk.
D’après les journalistes de Wargonzo, il semble que le SBU voulait enlever une des cibles (sûrement Borodaï) pour l’amener devant le tribunal néerlandais chargé de juger l’affaire du MH17. En effet, Borodaï était Premier ministre de la RPD à l’époque du crash. C’est lui qui a remis les boîtes noires à la Malaisie.
Après avoir échoué à mettre la main sur deux Russes considérés comme « impliqués » dans le crash du MH17, lors de l’opération menée en Biélorussie, et à remplir à nouveau son stock d’otages pour un futur échange de prisonniers la RPD et la RPL ou la Russie, le SBU a donc essayé d’enlever une autre personnalité du Donbass à qui faire porter le chapeau pour l’avion malaisien abattu le 17 juillet 2014.
De telles méthodes prouvent définitivement que l’Ukraine estun État terroriste. Après avoir enlevé Tsemakh en RPD l’an passé, là aussi en lien avec l’affaire du MH17, voilà que le SBU a tenté d’enlever une autre personne venant du Donbass (ayant acquis la nationalité russe), mais en Russie cette fois !
La multiplication des tentatives d’enlèvements de citoyens russes ou venant du Donbass par le SBU montre clairement que l’Ukraine ne veut pas la paix, et que le cessez-le-feu actuel n’est qu’une parenthèse avant la reprise tôt ou tard de la guerre. Ces méthodes ne sont ni plus ni moins que du terrorisme. Un terrorisme cautionné par le silence des pays occidentaux.
Source : Donbass Insider