Covid-19. Soumission et catastrophisme – Ne nous parlez plus jamais de Résistance et de « devoir de mémoire » !
Par Julien Dir, contributeur à Breizh-Info ♦ Julien Dir, chroniqueur et polémiste publie régulièrement des tribunes libres énergiques dans les colonnes de Breizh-Info. Voici sa dernière tribune à propos du Covid-19.
Le 8 mai prochain, vous verrez comme tous les ans vos élus dans toutes les villes et villages de France, accompagnés comme souvent de citoyens plutôt grisonnants, célébrer la victoire des Alliés sur l’Axe et la fin de la Seconde guerre mondiale.
Et ces derniers d’évoquer, masques sur le visage (en plein air) les hauts faits d’armes – y compris quand certains sont contestés historiquement – de la Résistance française à l’Occupant allemand, en des termes toujours profonds, émus, et dithyrambiques. Et d’en appeler, devant le monument aux morts du village ou de la ville concernée, au sacro saint « devoir de mémoire », à ne jamais oublier tous ceux qui sont « morts pour la France », etc.
Selon l’étiquette politique des élus présents à cette cérémonie, on retrouvera des discours teintés de gaullisme, d’autres de communisme, mais avec tous en commun « le chant des Partisans », et le mot « Résistance », dont il est tout de même temps de rappeler à ces élus qu’ils galvaudent allègrement.
Car depuis plus d’un an et le début de la crise du Covid-19; il faut tout de même bien se rendre compte que les « Résistants » ne se comptent pas par millions dans ce pays occupé par le covidisme.
Quel rapport entre le Covid-19 et l’occupation de la France par l’Allemagne il y a quelques décennies ? Aucun matériellement, si ce n’est une comparaison en matière de schéma mental, qui pourrait également s’appliquer aux Européens de l’Est lorsqu’envahis et conquis durant des décennies par l’Union Soviétique, mais aussi à de nombreux autres exemples historiques plus anciens concernant l’occupation d’un pays ou l’établissement d’un régime autoritaire en son sein, et la soumission, presque naturelle, d’une partie largement majoritaire de la population.
Un schéma mental qui est profondément humain d’ailleurs, mais qui devrait rendre humbles tous ceux qui n’ont de cesse de se gargariser ou de vouloir éduquer sur des faits d’armes réels qu’ils n’auraient jamais eu ne serait-ce que l’intention de commettre dans un contexte précis.
Car comment pouvez-vous imaginer une seule seconde que votre élu municipal qui vous clame du Jean Moulin et de L’armée des ombres à chaque cérémonie puisse être un descendant de ces engagés ? Avec son masque sur la tête, son gel à portée de main, son couvre-feu strictement appliqué dans la commune quand ce n’est pas du confinement, ses remarques adressées aux réfractaires, le tout dans une atmosphère collective de dénonciation et de méfiance généralisée, il n’a pas vraiment « la tronche » à aller prendre le maquis il y a quelques décennies (ni plus globalement, à être un acteur important de l’histoire d’ailleurs…). Pas plus que ce porte-drapeau de la Fédération locale des anciens combattants, qui n’a souvent pas plus combattu que vous et moi, et qui entend vous faire la leçon d’indignation parce que vous ne respectez pas les consignes de la Préfecture locale….
Face à un régime autoritaire, face à une tyrannie, il est tout à fait humain, et les exemples sont pléthores dans l’Histoire que plus de 90% des individus se soumettent. Ces masses n’ont, de tout temps, jamais influé de quelque sorte sur les changements ayant parcouru les pays ou les civilisations. Elles ont mêmes très souvent profondément épousé, soutenu et défendu mordicus le pouvoir en place, avant que celui-ci ne finisse pas se disloquer. Car toutes les tyrannies ont un début…et une fin. Il n y a aucun exemple dans notre Histoire d’une tyrannie qui s’étende durant des siècles sans finir par être renversée.
Persuadés qu’ils sont que leur système républicain à broyer les peuples serait universel et à durée éternelle, nos chers dirigeants en oublient qu’ils ne sont qu’une petite goutte d’eau dans l’Histoire. Qui s’évaporera un jour ou l’autre, et qui laissera place à d’autres gouttes d’eau, plus ou moins grosses.
Dans tous les cas, il est temps d’arrêter d’écouter et de suivre, ces élus, ces « anciens », ces « présidents » de tel ou tel comité pour la mémoire du fait d’arme majeur de votre secteur, qui vous évoquent aujourd’hui la mémoire d’hier en se faisant passer pour les héritiers de personnages dont ils sont les parfaits contraires. Lâches, soumis, obéissants, mais méchamment zélés avec ceux qui entendent contester la tyrannie sanitaire actuelle et l’enfermement quasi planétaire imposé depuis un an par des élites qui rejouent l’effet domino, ils finiront non pas dans les grandes pages des livres d’Histoire du XXIIème ou du XXVème siècle, mais dans les poubelles.
Jamais dans l’histoire récente, nous n’aurons assisté à un tel moment de soumission, d’acceptation des consignes et des contraintes les plus extravagantes, des brimades les plus insupportables. Empêcher le peuple de vivre, le masquer, le bâillonner, lui enlever tout désirer d’enfanter, pour lui permettre ensuite, dans quelques années, de crever à petit feu dans des EHPAD moisis après avoir été accompagnés par des populations jeunes venues d’ailleurs, tel est le sinistre programme qui se dessine actuellement.
Il n’y a aucun complot, simplement une convergence des lâchetés, des opportunismes et des renonciations.
Messieurs les soumis et les carpettes, conservez au moins un peu de dignité. Ne nous parlez plus jamais de Résistance, svp !
Julien Dir
Source : Polémia