Covid-19, islamisme, haine du blanc… 2020, une année dystopique
Par Jacob Maxime, diplômé de science politique, Gilet jaune et coauteur avec Fiorina Lignier du livre Tir à vue ♦ Je n’étais pas encore né en 1989 lors de la chute du mur de Berlin mais, quelques mois auparavant, le monde entier était bien incapable de deviner le bouleversement qui allait avoir lieu. Il faut retenir que l’histoire peut nous surprendre, et c’est ce qu’il s’est passé en 2020.
Le virus chinois
L’épidémie de Covid-19 est évidemment ce qui a bouleversé l’année 2020. En Europe, civilisation de la liberté, les confinements et couvre-feux sont une folie au regard de notre histoire. Nous nous croyons revenus sous l’Occupation ou au Moyen Âge quand la médecine était rudimentaire. Et même lors des pires épidémies, les messes de Pâques se sont tenues, mais pas en 2020 où, pour la première fois de l’histoire de France, les catholiques ont été privés de Pâques. Les Français ont accepté très docilement ces restrictions de mouvement incroyables, tout comme un endettement massif et le saccage de l’économie. La civilisation européenne, c’est aussi la science, la raison. La science avance quand on confronte des hypothèses et avec des expérimentations. Or ce fut impossible avec le virus chinois. Des médecins ont été empêchés de prescrire des traitements qui leur semblaient efficaces ou bien traînés devant l’Ordre des médecins pour s’être opposés à la doxa. Et, dans le même temps, le médecin relais du pouvoir, Karine Lacombe, était décoré de la Légion d’honneur pour avoir terrorisé les Français au sujet du virus chinois.
La folie s’est emparée du pouvoir politique : complètement apeuré à l’idée de devoir répondre de la mort de vieillards malades, il a préféré prendre une année de vie aux Français et détruire les rêves d’avenir des plus jeunes.
Libertés en danger
Macron, après avoir privé arbitrairement les Français de leur liberté d’aller et venir, s’en est pris à la liberté d’expression. Sur pression du CRIF, avec Taïeb, le député africain Mme Avia a fait voter une nouvelle loi restreignant la liberté d’expression. Heureusement retoquée par le Conseil constitutionnel. Mais ils sont revenus à la charge en attaquant (encore) la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Sur demande de la LICRA cette fois et avec l’aide de Dupond-Moretti, le processus législatif d’un projet de loi visant à mener en comparution immédiate les auteurs de propos « discriminants » est lancé. Concrètement, si cette loi est votée, associer immigration et délinquance pourra vous amener dès le lendemain, aux côtés d’un homme qui a mis des coups de couteau et d’un autre qui a incendié des voitures, au tribunal correctionnel. Le gouvernement a aussi tenté de nous empêcher de diffuser les vidéos de bavures policières. Vidéos d’une importance capitale pour les enquêtes et qui à défaut permettent au moins de révéler l’affaire au grand public. Sans ces images d’amateurs, les violences policières inouïes qui ont eu lieu pendant le mouvement des Gilets jaunes auraient été tues. Et en ce qui concerne les professionnels de la presse lors des manifestations, le ministre de l’Intérieur a proposé tout simplement de les encadrer. Comme dans une dictature, la police devait choisir les scènes à filmer. Le pouvoir a quand même réussi à faire passer, le 4 décembre 2020, plusieurs décrets pour faire ficher les opinions politiques des Français par la police ! L’État ne se réserve plus ce droit pour les seuls extrémistes politiques menaçant sa sûreté, non, c’est maintenant tous les Français qui sont concernés.
Quand j’entendais parler de « recul de l’état de droit », je ne m’inquiétais guère, car il s’agissait de mesures souvent insignifiantes et sans effet. Mais en 2020 le recul est manifeste, des libertés ont été perdues. Et pire, le pouvoir voulait plus encore et compte bien continuer en 2021 !
La charia s’applique en France
En réalité elle s’appliquait déjà dans certains « territoires perdus de la République » mais en 2020 il y a eu une extension manifeste de son emprise. Des études ou sondages ont montré qu’une part importante des musulmans plaçait la charia, la loi islamique, au-dessus de nos lois. Et cette part est croissante au fil des ans. De quoi s’inquiéter pour l’avenir. Autre enseignement, plus les musulmans sont jeunes, plus ils sont radicaux. Le sondage publié en novembre par le Comité Laïcité République (CLR) faisait état de 57 % de jeunes musulmans qui plaçaient la loi islamique au-dessus de nos lois. Ils ont ajouté un nouvel étage à la pyramide de Kelsen (qui schématise la hiérarchie des normes).
Exemple concret de cette radicalisation : la fatwa concernant une jeune femme de 16 ans, Mila. Après avoir critiqué le prophète de l’islam, elle a subi des menaces de mort ou de viol par dizaines de milliers, obligeant l’État à la placer sous protection policière. Le plus terrifiant dans tout cela, c’est qu’il ne s’agissait pas d’une petite minorité de radicaux, mais bien d’une part significative des musulmans vivant en France, qui à défaut de participer, comprenaient tout du moins qu’on risque la mort pour avoir critiqué le prophète. Les proviseurs de lycée qui n’ont aucune envie de voir leurs bâtiments détruits par les flammes ont refusé de scolariser cette jeune femme ou l’ont virée. Car ils savent qui fait la loi. Mais comment ne pas les comprendre ? La décapitation de Paty leur a donné raison. Accueillir dans un établissement scolaire un individu qui offense les musulmans, c’est risquer de trouver dans la cour de l’école une tête décapitée. Contre lui aussi une fatwa avait été lancée. Et il ne faut pas oublier l’attaque qui a eu lieu devant les anciens locaux de Charlie Hebdo et l’attentat à la basilique de Nice (plus une multitude d’autres qui n’ont pas fait les gros titres), tous pour des raisons de blasphème. Un point commun pour ces terroristes musulmans : la glorification de leurs actes dans leurs pays. Ils ont été célébrés en héros en Tchétchénie ou au Pakistan.
En 2005, Jean-Marie Le Pen avait été condamné pour avoir dit : « Le jour où nous aurons en France non plus cinq millions mais vingt-cinq millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs. » Aujourd’hui, la charia s’applique en France, nous obligeant à nous soumettre alors que les musulmans sont huit millions, bien loin des vingt-cinq millions. Le Pen leur faisait injure en les sous-estimant autant.
La haine du Blanc
Depuis déjà de nombreuses années l’homme blanc était le bouc émissaire du monde. 2020 a été l’année du franchissement d’un nouveau cap dans cette haine. À la faveur de la mort du délinquant Floyd aux États-Unis, le système tout entier s’est mis en branle pour nous condamner. Des Noirs, tels des demi-dieux, exigeaient qu’on déboulonne nos statues. Et si ça n’allait pas assez vite, ils les arrachaient (aidés par des Blancs qui se détestent eux-mêmes). Il fallait aussi s’aplatir encore et faire plus de repentance. L’apothéose française de ces revendications noires a eu lieu le 3 juin. Pas moins de 20 000 Noirs ont pris d’assaut Paris et se sont massés au pied du tribunal, menés par une sœur de la famille de délinquants Traoré. Il faut saluer ici l’action de Génération identitaire qui a fait honneur aux Français ce jour-là avec une action militante. Le ministre de l’Intérieur Castaner, ayant eu peur de ce déploiement de force, avait carrément imaginé une cérémonie officielle où il poserait le genou à terre en signe de soumission aux nouveaux « Français ». Quelques semaines plus tard, l’organisation noire raciste, la LDNA, est allée intimider une rédaction (Valeurs actuelles), investissant ses locaux et menaçant de « leur arracher les bras » car les caricatures du journal ne leur convenaient pas. Sûrement des cousins aux frères Kouachi… L’année 2020 s’est terminée lors d’une rencontre de football par l’affaire « negru ». Pour les médias, il serait raciste d’utiliser le terme « Noir » pour qualifier un homme noir. Curieuse position après nous avoir expliqué l’importance de la couleur de peau noire pendant six mois à la suite du mouvement Black Lives Matter (BLM).
2020 fut une année complètement dystopique. Ce n’est pas un bouleversement historique qui a eu lieu mais une multitude, ouvrant des brèches dans l’histoire et pouvant la faire basculer dans une direction nouvelle.
Maxime Jacob
Source : Polemia